Par où commencer… pour recommencer.

C’est difficile de reprendre quelque chose qu’on a légèrement (ou complètement) abandonné. Pourquoi l’a-t-on laisser tomber déjà? Par manque de temps? Mais est-ce que le manque de temps est une excuse, qui cache autre chose de plus difficile ?
Est-ce que recommencer va en valoir la peine? Et est-ce que les vieux patterns vont revenir au galop? Ce sont là beaucoup de questions que je me pose depuis un certain temps. J’ai pris le temps de réfléchir, et d’aller au fond des réponses, de creuser dans mes actions (et mes inactions!) avant d’entreprendre quoi que ce soit de nouveau. Ça semble fastidieux, au départ, mais comme je suis quelqu’un qui fait beaucoup d’introspection, c’était nécessaire. J’ai peur. Recommencer, c’est difficile. C’est reprendre le même chemin et risquer de se frapper aux mêmes embuches. Ça peut même être humiliant, parfois. Mais l’expérience est là, et je ne dois pas l’oublier ni la discréditer. Je dois m’écouter et foncer. Et avoir peur du jugement, c’est en fait avoir peur de son propre jugement. Pour recommencer, il faut s’abstraire des pensées négatives qui nous hantent, du petit diable nommé autosabotage qui veut notre peau. On peut le faire, il suffit de ne pas lui donner de l’importance. La vie peut parfois être bien assez difficile, nous n’avons pas besoin de nous ajouter nous-mêmes des obstacles. Recommencer, c’est paradoxalement aussi faire fi du passé, et se projeter vers l’avenir, mais aujourd’hui même. On joue avec les temps, ici. On se permet on nouveau départ, comme un sprinter après un faux départ. On a le droit. Nous ne sommes pas parfaits, et c’est correct. Alors, voilà. Je recommence.

Je recommence beaucoup de choses dans ma vie. Mais je recommence aussi ce blogue. Cet espace qui sera une sorte de journal de bord de mon parcours. Je me donne le droit de reprendre. Après un long silence, qui fut quand même incroyablement important pour mon parcours, je reprends. Je viendrai vous livrer mes expériences et découvertes de façon, je l’espère, holistique. Mais je me donne quand même le droit à l’erreur. Après tout, c’est par les erreurs qu’on apprend.

À bientôt,

P.

 

 

Source : Éditorial